Repères : Les prochaines élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars 2020, c’est-à-dire dans 6 mois. Elles donnent lieu à un mandat de 6 ans. Elles concernent notre quotidien. Macron ne dispose que de rares élus locaux ayant rejoint La République En Marche (LREM). Ses alliés (Modem et autres micro-partis) ont pour leur part quelques sortants dans des villes moyennes et quelques élus dans les conseils. Dans certaines villes, LREM présente des candidats aux élections municipales. Certaines investitures ont été données, d’autres vont l’être rapidement. Dans d’autres villes, «En marche» souhaite accorder son soutien à des maires sortants ou à d’autres candidats locaux pour avoir des élus. Cette démarche concerne essentiellement des élus centristes de toutes obédiences qui souhaitent ne pas avoir contre eux une liste LREM. Certains des alliés de Macron devraient en souffrir (voir l’exemple d’une candidature LREM contre la liste incluant un premier adjoint Modem à Bordeaux). Le premier enjeu pour le parti gouvernemental est symbolique : avoir des maires purement «En Marche», c’est-à-dire des têtes d’affiche. Ce premier pari est loin d’être gagné, car les sortants comptent jouer sur leur personne et leurs réalisations, ouvrir leurs listes et la cote actuelle de Macron n’apparait pas comme un élément dominant. Le cas de Gérard Collomb, ex-ministre de Macron, à Lyon, est exemplaire : il se présente en indépendant, avec un simple soutien LREM. Les candidats LREM ne se bousculent d’ailleurs pas, sauf à Paris. On peut même noter que les députés LREM ne se précipitent pas pour candidater aux municipales, alors qu’ils savent qu’ils risquent, pour la plupart d’entre eux, de ne plus avoir de circonscription, si le nombre des parlementaires est fortement réduit comme le propose Macron. Faute de force politique et de candidats crédibles, Macron cherche à acheter des sortants. Le second enjeu est, pour Macron, de disposer d’un maximum de conseillers municipaux, moins voyants, mais permettant d’avoir des grands électeurs qui pourront élire des sénateurs LREM. Le groupe parlementaire LREM actuel au Sénat est constitué d’ex-sénateurs socialistes. C’est là dans l’ombre, avec des sièges de conseillers municipaux accordés à des inconnus, que va se jouer l’essentiel de la partie.
Les Républicains Indépendants considèrent les élections municipales de 2020 comme une étape permettant de sanctionner le gouvernement. Il s’agit de dire stop à une politique nocive pour le pays (indemnisation chômage, retraites, etc.). Certes les enjeux locaux peuvent en partie être distincts des enjeux nationaux, et les équilibres politiques locaux ont des particularités à la fois historiques et personnelles. Certaines situations vont paraitre floues, mais une cohérence politique rigoureuse est indispensable et elle ne doit souffrir d’aucune exception.
les Républicains Indépendants considèrent donc que le premier impératif est de contribuer à battre les listes LREM et celles menées par des candidats soutenus officiellement par LREM. Pour cela, il faut soutenir des candidats, Républicains, de droite ou du Centre, susceptibles d’être élus maires.considère donc que le premier impératif est de contribuer à battre les listes LREM et celles menées par des candidats soutenus officiellement par LREM. Pour cela, il faut soutenir des candidats, Républicains, de droite ou du Centre, susceptibles d’être élus maires.
Les Républicains Indépendants appellent également à être attentif localement
aux perspectives connues de fusion des listes au second tour, qui vont être guettées par LREM.