Municipales : ces candidats LREM qui soutenaient la Manif pour tous

Par Auteurvaleursactuelles.com / Jeudi 16 janvier 2020 à 11:001


La Manif pour tous. Photo © LEWIS JOLY/SIPA


Plusieurs candidats investis par le parti de la majorité se voient reprocher leurs anciennes prises de position “non progressistes”.

À un peu plus de deux mois des municipales, le passé de certains élus investis par LREM refait surface. Et pourrait poser problème, décrypte Le Parisien. En cause, leurs prises de position contre le mariage pour tous ou la PMA par exemple qui semblent aller à l’encontre de la charte des 10 engagements prônés par le parti présidentiel pour être un « élu local progressiste ». L’article 8 intitulé « égalité » rappelle notamment que l’élu doit s’engager « à mettre en place des politiques ambitieuses en matière d’inclusion, de lutte contre les discriminations et d’égalité entre les femmes et les hommes ». Pas vraiment le cas de certains nouveaux investis LREM, selon un compte Twitter qui recense tous ceux ayant « viré de bord ».

À l’image d’Aurélie Taquillain. Élue à la mairie de Courbevoie dans les Hauts-de-Seine, elle était membre des Républicains et avait participé à une manifestation contre le mariage pour tous en 2014. Investie en juillet 2019, elle avouait pourtant être « issue de la tendance Juppé de la droite française » mais soutenir « pleinement le projet de loi du gouvernement sur la généralisation de la PMA pour toutes les femmes ». Du côté de son entourage, on justifie son passé par ses fonctions au sein des Républicains : « Elles l’ont amenée à obéir aux ordres et à participer à cette manifestation. Elle a pris conscience que des choses ne correspondaient pas à ses valeurs, et elle ne se retrouvait plus dans les dérives droitières des Républicains. »


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Un exemple parmi tant d’autres. Sur Twitter, le porte-parole du PCF, Ian Brossat, a ironisé sur le revirement de bord de la tête de liste dans le XVIe arrondissement de Paris, Hanna Sebbah. Ian Brossat a relayé un article de 2014 où l’élue était inscrite sur la liste de Nathalie Kocisuko-Morizet et avait soigné une tribune anti-PMA pour toutes. En réponse, elle a dévoilé une photo où elle célébrait un mariage homosexuel et une autre où on la voit tout sourire avec un pin’s estampillé LGBT. Mais ses détracteurs n’en démordent pas.



Ian Brossat

✔@IanBrossat
 · 6 janv. 2020

En réponse à @HannaSEBBAH

Merci de mettre en exergue en un tweet et une photo la solidité de vos convictions, chère @HannaSebbah 😉



Hanna SEBBAH@HannaSEBBAH

Allez, je vous donne un 2e tweet et une 2eme photo... c’est bien parce que c’est vous @IanBrossat 🙂




2022:29 - 6 janv. 2020 · Paris, France
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Ian Brossat

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 · 6 janv. 2020

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 · 6 janv. 2020

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En revanche, le cas d’autres maires soutenus par LREM pose davantage question. Des édiles tels que Jean-Luc Moudens (Toulouse) ou Caroline Cayeux (Beauvais) se sont prononcés ouvertement contre le mariage pour tous, tout comme Patrick Ollier, maire LR de Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine. Ce dernier avait même voté contre en 2014. Pour lui et son entourage, il n’y a pas de débat : « C'est le parti d'Emmanuel Macron qui a décidé de le soutenir, donc c'est leur problème s'ils ont un problème avec leur base militante. »



Un LMPT dans ta ville@LaREMpourTous

"Le mariage se fait entre un H et une F et la parité dans la famille par un binôme de sexe différent". Vraiment aucun hasard donc si le maire sortant d'#Angers @ChristopheBechu soutenu par #LREM avait de l'urticaire devant des affiches d'hommes enlacés.

→http://www.bechu-deroche.fr/2013/04/intervention-de-christophe-bechu-sur-le-mariage-pour-tous-le-9-avril/ …



1409:16 - 16 janv. 2020
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Enfin, le compte Twitter « Un LMPT dans ta ville » a décidé de recenser tous les élus, moins connus, qui véhiculent « un double discours ». Beaucoup ont participé à des manifestations contre le mariage pour tous et semblent ne plus assumer leurs prises de position aujourd’hui. Avant d’être investis, tous ont été questionnés sur leurs engagements passés avant de signer la charte. « Ces candidats ont très largement évolué sur ces questions et ils sont suffisamment clairs dans leurs engagements actuels. Si on avait un doute qui subsistait, on ne les soutiendrait pas », justifie Marie Guévenoux, la vice-présidente de la CNI.